27/07/2010 : en route pour Kings Canyon

Wouw les pistes, c’est chaud !  Je suis accrochée à l’accoudoir pendant que la voiture dérape dans tous les sens.  Il faut aussi passer dans des gués, épiques.  Muriel et Vincent, je pense que ça vous plairait énormément de circuler sur ce genre de pistes.  Surtout que là on est sur ce qu’ils appellent l’autoroute !!! 

Tous les 4X4 nous font signe et lorsqu’on est arrêté sur le bord de la route certains ralentissent pour s’assurer que tout va bien.  On fait le plein dans le seul bled du coin, Hermannsburg (fallait l'inventer) avec la seule pompe du coin, la prochaine étant à plus de 250 km.  Le pompiste prend bien son temps pour arriver, on a même cru que c’était fermé.  Mais non il se traine jusqu’à nous et fait le plein des deux véhicules.  Christophe lui dit que je traduis ce qu’il dit en français.  Sur ce il nous répond que sa femme doit aussi traduire quand il parle juif ( !!???!)  Il dit qu’il fait de plus en plus chaud (il a raison là) et nous rassure, nous devrions arriver à Kings Canyon avant la nuit noire avec un peu de chance.  Ouais.  Surtout faites attention aux kangourous aux grandes oreilles, ils mordent qu’il nous dit.  Sur ce il se dit épuisé par ces deux pleins et nous dit au revoir.  Il semble être le seul « blanc » au milieu des aborigènes. Au-dessus des pompes il est écrit : »si tu bois et que tu conduis t’es vraiment un pauvre con ».  J’aime assez leurs messages. Le long de la côte c’était du genre « stop, revive, survive » ça met toujours de l’ambiance.  Ils font aussi un genre de trivial pursuit sur la route. 

Sur un panneau il y a une question et quelques dizaines de kilomètres plus loin, quand tout le monde s’est bien enguirlandé dans la voiture sur la réponse appropriée, la bonne réponse est mise sur un panneau.   Ca évite de s’endormir au volant ça c’est sûr.

Nous arrivons à Palm Valley et là grosse désillusion.  Il faut trois heures pour faire la piste qui apparemment est diabolique.  Ce ne sera pas possible dans notre planning, nous devons faire une croix dessus.  Tant pis on se rattrapera avec Kings Canyon qui lui est incontournable.  On est obligé d’y arriver car il n’y a pas de camping au milieu.  On trace, on trace dans les pistes.  Lorsque la nuit tombe ça devient un peu plus tendu car la visibilité n’est pas top.  Finalement nous arrivons sans encombre.